Temps de peur et de paresse, les vacances peuvent nous épanouir comme nous détruire.

J'ai toujours eux peur des vacances. Un isolement certain s'installe entre les personnes qui se côtoient si quotidiennement.

Une peur certaine de l'ennuie, non pas constructif où l'on se crée mais un ennuie rongeur et penseur.

Que faire? Il faut bouger. Une résolution prise dans mes pensés: "Je ne resterais pas ici."

La forêt mon refuge, le lac mon dortoir. Les vacances sont courtes.

Il faudra profiter pour respirer avant la grande ligne droite...

Vacances, je vous loues comme je vous maudits.

C'est tellement vrai.

Tellement peur que mes actes soient nocifs. Tellement peur que mes choix entrainent des tristesses des autres.

La seule chose qui ne me fait pas peur est de devenir intolérant face au "autres peuple" (on est tous citoyens du monde !) 

Mais oui "man" être humain, moi ça me fait peur, surtout avoir peur de sois même. Face aux autres, on a toujours une solution, mais face à sois même? Où est donc l'échappatoire?  

Trop de questions, je sais ne sais plus. Je me pers, qui suis-je?

Des questions s'enchainant, un coeur cicatrisant trop lentement. 

Je me perds, mon identité change, mais comment? Pourquoi mes vieilles croyances me paraissent tellement erronées? 

Qui deviens-je? J'ai des doutes, trop de doutes...

Des jours, vraiment mon esprit se torture de tout...

ça ira mieux demain, et si demains ça va pas mieux, ça ira mieux après demain... enfin j'espère... 

Parfois quand je suis seul chez moi, j'entends la porte d'entré s'ouvrir.

J'entends des voix, des voix familières. Mais pas un salut ou un bonjours ne surgissent de leurs murmures. Pourtant je les entends parler, murmurer. Une présence de plusieurs personnes.

J'ai beau descendre à chaque fois, je retrouve l'appartement vide de tout être.

Parfois je me demande si un monde ne vit dans mon absence...